Table des matières
impudentia, -ae f.
4.1. Résumé
A. « Impudence »
- Pl. Ep. 710 :
PE. Quor dare ausu’s ?
EP. Quia mi libitum est.
PE. Quae haec, malum, inpudentiast ?
« PE. Pourquoi as-tu eu l’audace de le lui donner ?
EP. Parce que cela m’a plu. \\PE. Qu’est-ce que cette insolence, canaille ? »
- Sall. J. 33, 2 :
Iugurtha … C. Baebium tribunum plebis magna mercede parat, cuius inpudentia contra ius et iniurias omnis munitus foret.
« Jugurtha … achète avec une forte somme d’argent le tribun C. Baebius, dont il pensait que l’impudence le protégerait contre toute violence, légale ou illégale. »
- Apul. Apol. 60, 4 :
Denique quamquam sunt insolita audacia et importuna impudentia praediti, tamen testimonio Crassi, cuius oboluisse faecem uidebant, - nec ipsi ausi sunt perlegere nec quicquam eo niti.
« Enfin, malgré l’excès de leur audace et de leur intolérable effronterie, ils se sont rendu compte que le témoignage de Crassus sentait la lie, et eux-mêmes n’ont osé ni le lire en entier, ni en faire état. » (traduction P. Vallette, 1960, CUF).
- Aug. Serm. 56 [68], 32 :
Impudentia est ut a Deo petas diuitias, non est impudentia ut petas panem quotidianum.
« C’est de l’impudence que de demander à Dieu des richesses, ce n’est pas de l’impudence que de lui demander le pain quotidien. »
B. « Impudeur »
- Cic. Verr. II, 5, 82 :
… iste (Verres), tametsi east hominis impudentia quam nostis, ipse tamen cum uir esset Syracusis, uxorem eius parum poterat animo soluto ac libero … secum habere.
« … Verrès, bien que l’effronterie de cet homme soit celle que vous connaissez, cependant, étant donné la présence du mari à Syracuse, ne pouvait guère en garder l’épouse avec lui, d’un esprit libre et dispos … »
- Tert. Cult. 2, 12, 3 :
Cur non mores meos habitus pronuntiat, ne spiritus per aures ab impudentia uulneretur ? Liceat uideri pudicam, certe impudicam si licet.
« Pourquoi ma tenue n’annonce-t-elle pas mes mœurs pour parer aux impudences qui blessent l’âme par les oreilles ? Que la pudeur ait le droit de paraître, si l’impudeur, elle, a ce droit. » (traduction M. Turcan, 1971, Du Cerf)